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l'omphalos

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The omphalos

En plus d’être un lieu oraculaire, Delphes était considéré comme le centre du monde, du fait que deux aigles, envoyés par Zeus depuis les extrémités orientale et occidentale du monde, s'étaient rencontrés en cet endroit, et y avaient lâché une pierre ombilicale.

Cette pierre est souvent représentée sur des peintures de vase ou des reliefs sculptés, ce qui permet de situer la scène à Delphes.

Plutôt qu'un nombril, sa forme évoque celle d'un œuf qui serait en partie enterré. L'omphalos, sur ces représentations, est nu ou revêtu de filets de laine plus ou moins denses. L'agrenon qui le recouvre sur certaines représentations est un attribut oraculaire.

Un serpent est parfois enroulé autour de la pierre conique, accentuant son caractère chtonien.

Deux aigles en or encadraient la pierre. Ceux-ci, parait-il, furent fondus par les Phocidiens pendant la troisième guerre sacrée. On ne sait pas si, avec le produit de la lourde amende qui leur fut infligée, ils furent refaits.

In addition to being an oracular site, Delphi was considered the center of the world, as two eagles, sent by Zeus from the eastern and western ends of the world, had met here and dropped an umbilical stone.
This stone is often depicted on vase paintings or carved reliefs, which help to place the scene in Delphi.
Rather than a navel, its shape evokes that of a partly buried egg. In these representations, the omphalos is either bare or covered with woollen netting of varying density. The agrenon that covers it in some representations is an oracular attribute.
A snake is sometimes coiled around the conical stone, accentuating its chtonian character.
Two golden eagles frame the stone. These, it is said, were melted down by the Phocidians during the Third Sacred War. It is not known whether they were rebuilt with the proceeds of the heavy fine imposed on them.

De nos jours, un omphalos en calcaire local est visible sur le site (ci-dessous), en contrebas du trésor des Athéniens, à son lieu de trouvaille lors des fouilles.

La présence de scellements sur la face inférieure rend peu probable le fait qu'il s'agisse de l'original, dont Pausanias dit qu'il est de marbre.

Le voyageur Pausanias mentionne l'omphalos en faisant le tour du temple, mais les indications des textes et auteurs anciens sur son emplacement exact sont contradictoires, bien que probablement il n'ait pas été déplacé de son point de chute supposé au cours de l'antiquité.

Pausanias a-t-il vu le vrai omphalos ou une représentation ? L'omphalos était-il dans la cella du temple, comme le prétend le poète Pindare ? Tous ces sujets ont été discutés sans qu'une conclusion ne s'impose.

L'omphalos et le trépied

 

Il arrive que l'omphalos soit représenté sous le trépied delphique, mais cette association peut être symbolique pour représenter Delphes plutôt que de rendre compte d'une réalité topographiques contredite par la plupart des représentations.

Le motif signifierait : "l'oracle qui est au centre du monde"

L'omphalos et les aigles

Sacrifice à Delphes. La victime, l'omphalos entouré du serpent, un prêtre et Apollon.

Sur la colonne, les attributs du dieu.

L'omphalos n'était pas la seule pierre vénérée de Delphes. Pausanias nous signale l'existence de la "pierre de Cronos" (la pierre que Rhéa avait mise en remplacement de son fils Zeus pour le soustraire à la voracité de Cronos, son père), que les Delphiens oignaient régulièrement.

Ce culte des pierres (appelées bétyles en Orient, souvent des météorites) correspond à des état anciens de la religion.

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